Epistula octava IN NOMINE PATRUM

Vois-tu, mon t’bout?

Je t’avais averti du danger

Qui vient de partout,

Partisans, partenaires, parenté,

Pourrait-on en dire le contraire

Face à l’inattendu ?

La confiance aveugle est la mère,

On le sait, de tous les cocus

Comprends-moi avant tout,

Je ne puis tout te dire sans pleurer,

Si l'on attrape un fou,

Combien d’autres sont en liberté ?

Entre-temps je bois ma bière,

Tandis que ta bouche est cousue,

Ton enfance bouc émissaire,

On le sait, t’as confondu

La loi du contrecoup

Certainement te fera méditer

A l’attaque d’un loup

Lorsqu’ il ouvre sa gueule rusée,

Mourrait-on d’une crise de nerfs

Sans espoir ni salut ?

La méchanceté planétaire,

On le sait, t’est tombée dessus

Le temps est compté,

Content d’être en vie

Pour te voir t’en sortir

J’entrevois un caillou

Maternel dans ton soulier,

Si tu cherches un bisou,

Attention aux câlins piégés,

Dirait-on que l’amour va de pair

Avec des sous-entendus ?

L’indécence vit dans la chair,

On le sait, d ‘la race foutue

Crois-tu, mon t’chou,

Qu’il est temps de croire et songer ?

J’aperçois, tout à coup,

Un énorme caca au Parquet,

Il est temps d’oublier les chimères,

D’aller crier dans la rue,

La mauvaise odeur est dans l’air,

On le sait, depuis le début

Ton choix aigre-doux

C’est celui de ne pas dénoncer

Tes turpides gourous,

Baratin, barbarie, barbelé,

Le printemps est bien à refaire,

Hélas ! Rien ne va plus,

Ton silence vise de plaire,

On le sait, ces trous du cul

Le temps est compté,

Content d’être en vie

Pour te voir t’affranchir

Le temps est compté,

Content d’être en vie

Pour te voir resplendir

Tous des cocus

T’ont confondu,

La race foutue

T’est tombée dessus

Depuis le début,

Ces trous du cul

Vois-tu, mon t’bout ?

Je t’avais averti du danger,

Mais malheureusement

Tu m’as point cru

Et tu t’es fait

Manger tout cru