réalité transcendante."
La Fête des Mères et l’amour
Au-delà du concept d'inconscient personnel freudien, depuis toujours et en règle générale accrédité par la psychologie médicale, Jung, le père de la psychologie analytique, postule l'existence d'un second système psychique, un inconscient impersonnel et universel extrêmement profond, intitulé "Inconscient Collectif " ‒ réceptacle de tous les archétypes.1
La psychologie analytique, bien que prétendant expliquer l’hermétique complexité de l'être humain à travers l'inconscient collectif, confinant ainsi Dieu dans une structure psychique, est, néanmoins sui generis, quand elle évoque l'universalité des archétypes.
Les archétypes, d'inspiration et de tradition philosophiques2, sont définis dans la pionnière perspective jungienne, précisément, comme un mode d'expression potentiel de l'inconscient collectif; ils sont, donc, des formes préexistantes de la pensée. Ils expriment des modèles rudimentaires de comportements et de représentations3, parce qu'en eux la mémoire ancestrale de l'expérience humaine est contenue depuis sa genèse. Les archétypes sont semblables à une sorte de matrice organisatrice des images archaïques et universelles.4 Tous les inconscients individuels sont enracinés dans l'inconscient collectif.
Concernant l'Imago Dei, Jung, lui-même, initialement convaincu que toute considération au sujet de Dieu provient de projections humaines et de l'anthropomorphisme, admet, à un certain moment de son aventure scientifique, s’agir d’une puissante image archétypale et, énigmatiquement, constituer un solide indicateur de transcendance.5Luc Beaubien6, docteur en philosophie, soutient, à juste titre, que Jung non seulement croyait en la transcendance; mais, également et surtout, en l'existence de l'immanence du divin.7
Jung dit: "La psychologie analytique ne nous sert qu’à trouver le chemin qui mène à l'expérience religieuse permettant la réalisation de notre totalité; mais, elle-même, ne constitue pas cette expérience proprement dite et ne peut la provoquer. Nous savons cependant, par l’expérience, que la psychologie analytique peut nous apprendre à acquérir l'attitude capable de favoriser une rencontre avec la réalité transcendante." 8
L'image de Dieu, l’archétype majeur de l'inconscient collectif, s’avère être, parmi tant d'autres, l'une de ces présupposées images archaïques et universelles 9 censées se manifester dans les rêves, les croyances, les mythes, les contes, les folklores, les rites 10 et cætera. Ces images sont susceptibles de pénétrer le conscient et d’influencer le bagage perceptif des individus, à la fois les "normaux" et les névrosés. Un puissant archétype peut prendre possession d'un individu et lui engendrer une psychose.11
L'imago maternel, considérée comme particulièrement active depuis l'enfance de l'être humain, projette des qualités suprahumaines sur la mère avant de, incitée par la réalité extérieure, s'immerger derechef dans le tréfonds de l'inconscient.12
L'une des images maternelles grecques, identifiée parmi les principales divinités féminines, incarne chez Déméter ‒ la mère mythologique et pourvoyeuse par excellence 13 ‒ l'amour maternel inconditionnel, celui qui surpasse la maternité biologique14. L'archétype de la mère exprime l'amour idéal.15
La mythique Isis, sorcière du panthéon égyptien, divinité mère et source de vie, personnifie, de même, l'amour maternel inconditionnel 16, cependant, revint à Thémis, une autre divinité hellénique ‒ avec ses yeux bandés, dans sa main droite l'épée ; dans la gauche la balance ‒d’inspirer dans l’inconscient collectif l'archétype de la justice impartiale, usurpant à Yahweh l’une de Ses typicités transcendantes.
L'amour maternel estimé probe, stoïque et distinct, demeure, a fortiori en Occident, un ancien tabou depuis que Marie, la mère de l'homme, anthropotokos 17, Jésus de Nazareth, fut proclamée, au premier concile d’Ephèse 18 (431 A.D.), mère de Dieu, Theotokos.19 l'Immaculée Vierge Marie ; pourtant άτεκνη ‒ sans enfants ‒ précède l’immaculée Vierge Marie, présumée mère du Messie, i.e., de l’Oint promis au peuple d’Israël par l'élection et à toute l'humanité par vocation. L’on fit de l'amour de Marie le prototype de l'amour maternel sans souillure et, par extension, l'amour sans souillure devint intrinsèque à toutes les mères.
Dans la réputation traditionnelle de Fatima, à savoir Zahra ‒ La Resplendissante ‒ mère de tous les infaillibles et fille de l’infaillible prophète de l'Islam, Mohammed, par lui surnommée la reine des femmes du paradis; encore très jeune épousée à l’infaillible imam Ali Ibn Abi Talib, est cautionnée, dans le domaine islamique, l’une des représentations mentales censées habiter tous ceux qui sont " nés de femmes".
Fatima est assimilée, tout au moins dans l'empire achéménide, à Anaïtis, la pourvoyeuse d’eaux fertiles et déesse grecque des sources ‒la grande source qui nourrit toutes les autres sources. La fille du messager d'Allah est comparée au rocher de Tsin, duquel Moïse20, en le heurtant deux fois avec son sceptre, fit couler de l'eau.
Bien que Fatima ait eu quatre enfants, il est à remarquer que dans la tradition chiite elle est encore qualifiée, en arabe et arabo-persan, de bethul, le même sens des adjectifs bethulat cananéen et bethulah hébreu, i.e., vierge. La branche de blé, l’emblème de la Vierge, lui est aussi consacrée.21
Fatima, depuis le IIe siècle, est célébrée comme la femme des femmes qui, à la naissance, aurait été saluée par Sarah, épouse d'Abraham, et par Miriam, sœur de Moïse ‒ à ignorer l'anachronisme et à considérer la légende de Fatima. Fatima fut sacrée déesse, voire la Grande Déesse.22
Même aujourd'hui, Fatima, l’étendard musulman de toutes les vertus féminines, née entre 604 et 615 du calendrier grégorien, avant ou après la révélation coranique, est commémorée à l'occasion de la Fête des Mères dans toute l’étendue islamique et, notamment, en Iran et en d’autres pays où l’on pratique un islamisme à prédominance Chiite.23Fatima est considérée comme un modèle exemplaire de femme en tant que fille, en tant qu’épouse et en tant que mère. 24 En Fatima gisent l’ossature et les paradigmes de l'innocence, de la pureté et de la vertu. 25 La fille bien-aimée du prophète d’Allah se trouve répertoriée dans le recueil d’images archétypales.26
Dans l'écrasante majorité des pays de confession mahométane, la Fête des Mères coïncide, on la fit coïncider, avec les derniers et sombres jours d'hiver précédant l'équinoxe de printemps.
L'originalité de ce choix semble rejoindre les mythologies d’autrefois, lorsque les divinités de la fertilité étaient honorées durant les fêtes religieuses et l'espoir de reviviscence incendiait les cœurs avec l'émergence de fulgurants rayons de soleil, avant-coureurs des jours fertiles.
Au cours de la solennité celtique et lustrale d'Imbolc, consacrée à la divinité primordiale Brigit, personnification de la Magna Mater; néanmoins déesse de la fertilité et des lumières, les mères de famille se complaisaient aussitôt qu’elles se faisaient diviniser avec grand apparat. Le culte à Brigit, patronne des druides, des bardes et des vates, présageait l'éveil de la nature avec la résurgence du printemps.27
En Grèce antique les mères étaient publiquement célébrées pendant les cérémonies cultuelles et printanières à la gloire de Rhéa, la Grande Mère, mère de Zeus et de tous les dieux de l'Olympe; Gaïa, également honorée lors d'événements analogues, représentait la Terre-Mère. Le culte rendu aux déesses de la fertilité était pratiqué au mois de mars en Grèce insulaire, péninsulaire et continentale ainsi que dans toute l'Anatolie.28
En Rome antique, les matrones, mères de famille et citoyennes romaines, étaient célébrées pendant les Matronalia, festivités vernales en l'honneur de la naissance de Rome et de la renaissance du printemps.29
La célébration de la maternité imprégnée d'un esprit d'adoration a traversé des millénaires; pour des raisons politiques elle subit quelques collapsus régionaux ordinairement sporadiques, toutefois, encore indemne dans l'imaginaire populaire, se trouve progressivement vivifiée urbi et orbi.
Au XXe siècle, en 1918, les Etats-Unis officialisèrent la Fête des Mères. Depuis lors, les mères ont commencé à être annuellement magnifiées dans les contrées nord-américaines le deuxième dimanche du mois de mai. Certains pays souverains reproduisirent le paradigme yankee.
Ainsi, les festivités commémoratives vouées aux mères, instaurées ou institutionnalisées dans l'Antiquité, version hiératique 30, subsistant dans la modernité, version laïque ; mais non pas péremptoirement laïque puisqu’elles comptent sur une forte adhésion des communautés religieuses, ne semblent donc pas avoir éveillé, et n'éveille, décidément pas, ne serait-ce qu’une infime perplexité, ni individuelle ni collective.
Parcourant tous les âges et toujours fédérée au tissu social, la Fête des Mères, descendante directe des élucubrations originaires de peuples, de nations et de civilisations, généralement entérinée par des politiques mercantilistes, continue d'être internationalement célébrée, et ce, au détriment de chaque malheureux qui n’a jamais connu celle qui l'a tissé dans l’obscurité de son utérus, mais aussi de chaque désabusé dont la mère ne fait pas l’objet d’hommages , sinon au respect de la dignité humaine rattachée à la compassion ‒ ce noblissime sentiment ‒ qui excède et qui limite. La représentation mentale supplante, bien souvent, le mérite.
Lorsqu’il y a résignation, peut-être par inexorable besoin de confort psychologique à subsister placidement endormi sous l'égide de séduisantes idées préconçues, de croyances et de dogmes, fréquemment issus d'une interprétation biaisée de textes "sacrés" ; mais surtout érigés sur la distorsion arbitraire du texte scripturaire, dont le résultat disserte sur une avalanche d’impertinentes valeurs judéo-chrétiennes, se cristallise, par conséquent, le tragique et circonstanciel éloignement de l'idéal spirituel préconisé par El-Shadday31 depuis des temps immémoriaux.
Que ce soit par l’entremise de la théorique doctrine des archétypes, ou même par l'adhésion inconséquente aux valeurs judéo-chrétiennes établies, toujours défigurées et parfois effervescentes, la sacralisation de l'amour maternel, opus hominis, est responsable pour de multiples conflits interpersonnels, des litiges familiaux, des violences sociales et de hideuses injustices, qui, ubiquitaires, oppriment indifféremment l’impuissant et le surpuissant à travers les recoins des latitudes et longitudes de diversifiées sociétés . De telles injustices sont, principalement, perpétrées par des représentants impunis des instances et des juridictions dont l'humanité est tributaire.
"Il vaut mieux subir l'injustice que de la commettre." Socrate
Se débarrasser de cet explosif cocktail requiert une laborieuse corvée qui, per se, soustraite à une réflexion conséquente et donc dépurative, n'aura pas comme corollaire des prémisses comestibles.
La Fête des Mères rassemble toutes les femmes ayant fait effectif usage de leurs organes reproducteurs dans un périmètre idéologique et laudatif de la trempe maternelle, qui leur est, déplorablement, reconnue comme un auguste et exclusif apanage, bien que malheureusement sanctionnée par la déraison, l’ambassadrice d'une valeur universelle ‒l'amour maternel ‒, celui-ci édifié avec matière première subjective et systématiquement extraite de la subjacente et implacable avidité humaine de "latria".
Il faut se souvenir que, quand bien même une mère décevrait les Grecs et les Troyens, trahissant le profil de l'amour immaculé qui lui est imprudemment imprimé sur sa peau et sur son âme, elle ne serait absolument pas stigmatisée, bien au contraire. Compte tenu de ces paroxysmes d'idéalisation et d'indulgence revendiqués par le stéréotype de l'amour maternel, elle serait, oui, même par ses insolites semblables, ceux d'éducation éminemment hétérodoxe, frivolement psychiatrisée, excusée et comprise.32
Concevoir un être humain à partir de la matière microscopique, atteindre la maternité, ne confère, ipso facto, l’épithète de bonne, pure et sainte à aucune femme, car le caractère, trait distinctif entre les individus, ne constitue pas une grâce métabolisable pendant la durée de la gestation. A Yahweh33 ne plaise que le "materno-centrisme", à teneur fâcheusement mondialiste, n'élise domicile sempiternel dans la mentalité contemporaine.
"Une femme oublie-t-elle son petit enfant, est-elle sans pitié pour le fils de ses entrailles? Même si les femmes oubliaient, moi, je ne t'oublierai pas!" 34
À la lumière de ce qui fut gravé moyennant le calame du prophète Isaïe sur parchemin, et en sondant le verset mentionné supra, l’on peut percevoir l'intention diaphane de l'auteur, qui ne négligeât pas de mettre en exergue parmi les sujets se profilant dans sa période composée, l’unique capable de garantir, à titre de protagoniste dans une interaction amoureuse, l'infaillibilité et la pérennité de Son concert spontané; le seul capable d’honorer l'inébranlabilité du rapport de résonance entre Lui-même et les êtres conscients.
Certains juifs, soixante-dix savants d'Alexandrie, selon suggère la tradition, en traduisant le texte massorétique en grec ‒ œuvre herculéenne appelée Septuaginta ‒35, se sont penchés sur Esaïe 49:15 privilégiant l'emploi de l’optatif potentiel grec, utilisé pour exprimer ce qui se produirait dans l'accomplissement d'une condition supposée. Il s'agit, pourtant, d'une apodose corrélative à une protase expresse ou implicite.36 L’on sait aussi que l'hypothèse présentée dans la proposition subordonnée ne peut empêcher le but exprimé dans la proposition principale.
Isaiah 49:15 mh. evpilh,setai gunh. tou/ paidi,ou auvth/j tou/ mh. evleh/sai ta. e;kgona th/j koili,aj auvth/j eiv de. kai. evpila,qoito tau/ta gunh, avllV evgw. ouvk evpilh,somai, .
La concessivité se produit lorsque le fait exprimé dans l'apodose est maintenu malgré la réalisation de ce qui est exprimé dans la protase, de surcroit, lorsqu'il s'agit d'une construction concessive éventuelle, dès lors, avec un sens hypothétique, le contenu exprimé dans la proposition nucléaire est tenu pour vrai, alors que dans la proposition concessive il peut être vrai ou faux, réel ou supposé.
En Ésaïe 49 :15, texte original, on décèle l'emploi de la conjonction de coordination ~G 37 (gam) avec valeur de subordination concessive équivalente à yKi( ~G 38 (gam ki) ‒ une simple modalité de l'idée conditionnelle ‒39, habituellement traduite dans ce verset, en portugais pour "ainda que” et en français pour "même si".
En gam ki, l'idée de quoique (embora, en portugais) est formellement exprimée, et quoique, à son tour, recouvre étroitement la notion de causalité.40
La construction hébraïque ici considérée, avec gam simple suivie d'un verbe flexionné à l’infectum hébreu41, soit à dimension aspectuelle, encourage le traducteur à utiliser le connectif quoique, conjonction concessive, qui lorsque accompagnée d'un verbe conjugué au subjonctif, introduit une concession factuelle forte 42: les mères oublient (quoique / bien qu’elles oublient) les enfants qu’elles allaitent encore, prémisse confirmée par le facteur épistémologique qui, en l’occurrence, consent amplement avec la possibilité d’oubli.
Les conjonctions subordonnées "ainda que" suivie d’un subjonctif et "même si" suivie d’un indicatif, introduisent des concessives éventuelles ; l’éventualité est priorisée dans la majorité de traductions portugaises et françaises d'Esaïe 49:15, mais reléguée au second plan par les traducteurs de la Bible King James, qui ont opté, au moins en ce qui concerne l'originale anglaise et la version française, pour une coordination asyndétique homologue à une proposition concessive factuelle. Il est à constater que la réponse citée infra à l’interrogation: «Une femme peut-elle oublier son enfant qu’elle allaite, et ne pas avoir compassion du fils de son utérus?”, exhibée dans un style paratactique, est sans équivoque: "Oui, (elles peuvent) elles sont capables d’oublier."
“Une femme peut-elle oublier son enfant qu’elle allaite, et ne pas avoir compassion du fils de son utérus ? Oui, elles sont capables d’oublier, cependant je ne t’oublierai pas.” Bíblia King James, Isaïe 49:15 / version française.
“Can a woman forget her sucking child, that she should not have compassion on the son of her womb? yea, they may forget, yet will I not forget thee.” Bíblia King James, Isaïe 49 :15.
D’aucuns diront que les seins engourdis de colostrum et postérieurement de lait maternel, phénomène mnémique inhibiteur de toute propension maternelle oublieuse et antidote contre tout sentiment d’abandon, aussi fortuit soit-il, témoignent, pendant toute la période de lactation, au sujet de la dépendance du nourrisson par rapport à sa mère.
Cependant, il figure dans les Écritures, en dépit de récurrents casuismes relatifs à l’amour maternel, plusieurs passages illustratifs de la nature humaine et quelques versets qui, éclairants, cherchent à rappeler à l'humanité la condition extrêmement séculière des mères, parmi lesquelles certaines supplicient leurs enfants à l’instar de filles d'Israël, et tant d'autres; selon le parangon de la modernité.
“La femme d'entre vous la plus délicate et la plus habituée à la mollesse, qui par mollesse et par délicatesse n'essayait pas de poser à terre la plante de son pied, aura un œil sans pitié pour le mari qui repose sur son sein, pour son fils et pour sa fille; elle ne leur donnera rien de l'arrière-faix sorti d'entre ses pieds et des enfants qu'elle mettra au monde, car, manquant de tout, elle en fera secrètement sa nourriture au milieu de l'angoisse et de la détresse où te réduira ton ennemi dans tes portes.” Deutéronome 28:56-57
“Et comme le roi Passait sur la muraille, une femme lui cria : Sauve-moi, ô roi, mon seigneur ! Il répondit : Si l'Eternel ne te sauve pas, avec quoi te sauverais-je? avec le produit de l'aire ou du pressoir ? Et le roi lui dit : Qu'as-tu? Elle répondit : Cette femme-là m'a dit : Donne ton fils ! nous le mangerons aujourd'hui, et demain nous mangerons mon fils. Nous avons fait cuire mon fils, et nous l'avons mangé. Et le jour suivant, je lui ai dit : Donne ton fils, et nous le mangerons. Mais elle a caché son fils.” II Rois 6:26-29
“Vois, Eternel, regarde qui tu as ainsi traité ! Fallait-il que des femmes dévorassent le fruit de leurs entrailles, Les petits enfants objets de leur tendresse ? Que sacrificateurs et prophètes fussent massacrés dans le sanctuaire du Seigneur ?”Lamentations 2:20
Par conséquent, chaque lecteur est contraint de se rendre compte, y compris celui qui n’est pas versé en herméneutique, que Yahweh n’évoque aucune similitude entre Son amour et l'amour qu’expérimente, pour le fruit de ses entrailles, celle qui l’a mis au monde. Loin s’en faut, la rédaction d’Isaïe 49:15 propose une distinction entre l'amour spirituel et l'amour matériel, entre la performance affective du Père céleste et la performance utérine de mère terrestre, prédisposée, presque toujours, à protéger son rejeton dont le cordon hormonal quelques-uns, à peine, se permettent d'imaginer rompu. Néanmoins, si d’aventure l'improbable se réalisait, l'impossible pourrait-il s’accomplir ? Non, en aucun cas! Dans l'amour spirituel de Yahweh il n'y a pas d'espace ni pour l'oubli, ni pour l'abandon. "Dieu est esprit […]".43
Au demeurant, Yahwe argumente en Sa propre défense, plaide en Sa propre faveur, Il souligne, Il emphatise, en qualité de réalité ontologique insondable et en vertu de Sa Hipóstase 44 divine, Son exclusive incapacité à oublier ainsi que Son exclusive inaptitude à l’abandon. "[...] Dieu est amour." 45 Tandis que l'essence humaine est, incontestablement, toute une autre ‒ fondamentalement dissemblable.
L’Être suprême aime avec l'amour suprême, métaphysique antagonique à la nature de l'amour maternel ‒ cet amour chimique ‒ duquel les mères sont prisonnières et auquel d’aucuns ont décidé de baptiser instinct ‒ l’instinct maternel. S'il est vrai qu'il existe , le doute perdure ‒ ce serait une panacée prophylactique que Dieu, Lui-même, aurait prodigieusement préconçue et inoculée dans le programme biologique déterminant de l'identité féminine, aspirant, peut-être, à la préservation provisoire et catastrophique de l’espèce perfide, tyrannique, prédatrice, autodestructrice et désespérément encline à l'annihilation. Dit le sage des sages: "Seulement, voici ce que j'ai trouvé, c'est que Dieu a fait les hommes droits; mais ils ont cherché beaucoup de détours." 46
Yahweh ne commettrait pas l’aberration de comparer ce qui n’est pas comparable, i.e., Son amour impartial, déstabilisateur de toute tentative d'appréhension intellectuelle et révélé, particulièrement, par Son projet mystique et porteur de délivrance à l'humanité agonisante, avec l'amour maternel, franchement le plus sujet aux effusions de "jugement partial" ‒ le Méphistophélès démesuré ‒ qui sévit sub sole, dans la sphérique Nécrolande.
Même dans l’inconditionnalité tant exaltée de l’amour maternel il n'y a point de plénitude, rien que de limitations, eu égard aux instructifs épisodes qui surabondèrent aux temps jadis et à ceux qui pullulent dans le monde moderne.
L'un des scénarios les plus triviaux , non moins dévastateur, heurte de plein fouet toute prétention humaine d’aimer d’un amour incorruptible, puisque certaines génitrices, emplies d’une espèce "d'incorruptibilité passionnelle" , témoignent du contraire quand elles sont impliquées dans une relation de pouvoir où la banalisation des dissensions écrit l’ordre du jour, alors, possédées par un sentiment de propriété, non rare, et désireuses de vengeance, enivrées d'une intention dissimulée, parfois affichée, de règlement de comptes avec celui qui, tout d'abord candidat à petit ami, s’est fait élire géniteur ‒ le père de victimes sacrifiées au dieu ego ‒, projettent d'abuser de la vulnérabilité de leur progéniture idolâtrée au détriment de leur intégrité physique, mentale et morale.
Conformément à la narration créationniste, après la faute réputée comme originelle, seul l'instinct de préservation des espèces peut, expressément, être discerné dans ce cosmos inférieur, de sorte que dans la disparité entre le sacré et le profane, entre l'amour, ἀγάπη 47, impénétrable de Yahweh et les irrésolus amours temporels, il y a lieu de signaler la condition de l'Être et la condition des êtres.
La disproportion de contenu entre l’Un et les autres ne peut, certes, être atténuée que par la toute-puissance du Verbe en commotionnant les abysses de l'âme des êtres dissidents ‒ la race humaine ‒, la même qui n’est pas suffisamment habilitée ni à connaître, ni à assimiler, ni à communiquer, en l'absence de l'industrie cathartique du Démiurge, alias, le Tètragramme48, l’amour fondamental devenu exotique à l'innocence primordiale. "Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas l’amour, cela ne me sert de rien." 49
Innombrables sont ceux qui croient, attendu l'amour inconditionnel de Yahweh, pouvoir établir un parallèle entre l'amour divin et l'amour maternel, nonobstant, l'amour inconditionnel de Yahweh agit en symétrie avec Sa justice, alors que l'amour maternel sert, ordinairement, de propulseur et catalyseur concomitants à la dynamique de l'injustice. L'amour inconditionnel, lorsque disjoint de la justice, n’est pas plus qu'un débris prosaïque dont, comme observé supra, dans l’abstinence de communion avec ὁ Θεός50, indissociable de ὁ λóγος51, qui était auprès de ὁ Θεός et qui était ὁ Θεός52, chaque présomptueux Homo sapiens sapiens, à double chromosome x, est, en effet, à même d’en jouir et d’y transmettre. L'amour de Dieu ne fait point acception de personnes.53
La maternité ne peut pas renfermer une alchimie naturelle qui, par l’addition de ses sortilèges, parviendrait à transmuer le substrat humain en sublime réalité, si tel était le cas, il y aurait, pour beaucoup, sanglant duel entre insanité et bon sens.
De plus, l'apôtre Paul rappelle : " [...] Il n'y a point de juste, pas même un seul ; [...]." 54 C’est pourquoi il n'y a pas d'homme, anthropos 55, capable "d’aimer" d’un amour équitable ; élucide, providentiellement, l'une des significations du substantif hébreu tsedek 56, vu qu’il s’offre aux mortels de bonne volonté comme un précieux joyeux sémantique, lorsque le mortel pense l'amour. Tsedek, sa polysémie dûment soupesée, signifie, en outre, impartialité.
Le substantif latin "iustitia" 57 réclame, également, une attention fort spéciale. Quand le prêtre, docteur de l'Église et exégète émérite, Jérôme de Stridon (347-420 AD), qui légua à la postérité la Vulgate ‒ version latine de la Bible ‒, transposait les textes vétérotestamentaires de la langue source, l'hébreu, vers la langue cible , le latin, ne manqua point de traduire, d’innombrables fois, considérant la dimension contextuelle de chaque péricope, tsedk par iustitia, substantif féminin, qu’en une de ses multiples acceptions, désigne équité, æquitas.58 Aequitas, pour sa part, se traduit en français par justice, intégrité, droiture, égalité, juste proportion et impartialité.59
BHS-Bible hébr. Stuttgartensia – Hab. 2:4. “ `hy<)x.yI Atðn"Wma/B, qyDIÞc;w> [...]”
“[...] o` de. di,kaioj evk pi,stew,j mou zh,setai.. ” "Bible LXX (Septuaginta) Habacuc 2:4
"[...] justus autem in fide sua vivet." Bible Vulgate latine, Habacuc 2:4
"[...] mais le juste vivra par sa foi." Bible Louis Segond, Habacuc 2:4
Le juste vivra par sa foi, ou plutôt, l'impartial vivra par sa foi, puisque dans l'exercice de la partialité la foi tend à s’atrophier cédant la place à un autre canon de justice (jugement), celui de la justice propre60, celle qui réduit l’Éternel aux limites sinistres du carbone, parce que ce genre de canon sous-estime le théocentrisme et consacre l'anthropocentrisme.
L'Être impartial et législateur de l'univers, ne pouvant pas apporter des modifications à Sa Loi, clausula petrea, ne se déroba point à son plus grand attribut dont tous les autres en découlent, toutefois, Il se complut, depuis la création du monde, dans l’élaboration d’une miséricordieuse issue destinée à la race qu’allait transgresser Ses préceptes divins. "Celui [le Mashiach] 61, qui n'a pas connu le péché62, il l'a fait péché pour nous; afin que nous devenions en lui justice de Dieu."63
En d’autres termes, parce qu'il y eut accomplissement de la loi immuable et éternelle en la personne du Mashia'h, tout être humain jouit de l’impunité fondée sur la rémission octroyée par l'impartialité de YHWH64, dès lors qu’avec Sa bienveillante approbation , Mikhael 65, uno inter pares, "scandale pour les Juifs et folie pour les grecs" 66, n'hésita pas à corroborer Son propre amour, en professant Sa propre impartialité, en proclamant l'impartialité du Père en le Fils, quand Il prit la place de l’infracteur et, dans la figure de bouc expiatoire, purgea la peine qui retombait sur l'humanité. "Mais il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités; le châtiment de notre paix a été sur lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris." 67
La guérison procède de la foi, puisque la grâce fut, avec déconcertant triomphe, acquise, néanmoins l'amour impartial provient d'en haut, et il n'y a plus d’entrave inexpugnable à la concrétisation du dessein révolutionnaire du Très-Haut.
"Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même? " 68
L'harmonie entre l'inconditionnalité et l'impartialité de l'amour divin dénonce, via contraste, l'amour maternel – distension d'attachement à géométrie variable –, le plus charnel de tous les amours idéalisés, célébrés et dégustés par le genre humain.
Le Père Louis (Luiz MacPontes)
P.-s.
"Toute théorie est l'expression la plus vraie de la psychologie personnelle de son auteur, et en elle, contient nécessairement une certaine profession de foi." C.G. Jung.
1. Le concept d’Inconscient Collectif. (1936) In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton University Press, 1968, 451 p. (p. 42-53), (§87-110)
2. Platon. (dialogue socratique, Phédon) Forme inintelligible. L’idée est le reflet d’un monde idéal formé de pures idées.
° Xénocrate défine la “Forme inintelligíble” de Platon : l’idée est la cause qui sert de modèle aux objetifs dont la constitution est inscrite éternellement dans la nature.
3. Au sujet des archétypes de l’inconscient collectif et en particulier de l’idée d’anima. (1936) In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton University Press, 1968, 451 p. (p. 54-72), (§111-147), & Jung, LES RACINES DE LA CONSCIENCE, Buchet Chastel, Paris 1971, (p.61-85)
4. 100% Jung, éditions Eyrolles, Viviane Thibaudier
5. L'EXPÉRIENCE MYSTIQUE SELON C.G. JUNG. La voie de l'individuation ou la réalisation du Soi. Pag. 99 Luc Beaubien/Université Laval (Québec) Philosophiae Doctor (Ph.D.)
6. Luc Beaubien- Philosophiae Doctor (Ph.D.) Faculté de philosophie-Université Laval-QUÉBEC
7. L'EXPÉRIENCE MYSTIQUE SELON C.G. JUNG. La voie de l'individuation ou la réalisation du Soi. Pag. 321 Luc Beaubien/Université Laval (Québec) Philosophiae Doctor (Ph.D.)
8. C.G. Jung. L’Herne, pag.253
" Toute science n'est qu'instrument et
non un but en soi. La psychologie
analytique ne nous sert qu'à trouver
le chemin qui mène vers l'expérience
religieuse et qui nous permet de
réaliser notre totalité. Mais elle
n'est pas cette expérience elle-même
et ne la provoque pas non plus.
Nous savons toutefois, et cela par
expérience, que la psychologie
analytique peut nous apprendre à
acquérir l'attitude qui peut
favoriser une rencontre avec la
9. In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton University Press, 1968, 451 p. (p. 92-94), (§172-175), ), & Jung, LES RACINES DE LA CONSCIENCE, Buchet Chastel, Paris 1971, (p.110-113)
10. O encontro com o arquétipo materno: Imaginário e simbologia em Lya Luft- pag. 19. Eliane Ferreira de Cerqueira Lima
Doutoranda em Letras Vernáculas (Literatura). Faculdade de Letras da UFRJ
11. Archétypes de l’inconscient collectif. 1935/54-In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton University Press, 1968, 451 p. (pp. 3-41), (§1-86), & Jung, LES RACINES DE LA CONSCIENCE, Buchet Chastel, Paris 1971, (pp.11-59)
12- Au sujet des archétypes de l’inconscient collectif et en particulier de l’idée d’anima. (1936). In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton University Press, 1968, 451 p. (p. 54-72), (§111-147), & Jung, LES RACINES DE LA CONSCIENCE, Buchet Chastel, Paris 1971, (p.61-85)
13. Diosas, un oráculo transpersonal, Martha Beatriz Carranza, pág. 22, parág.2
14. Ibid. parág.4
15. Aspect psychologique de l’archétype de la mère. 4. L’aspect positif du complexe de la mère. I. La mère. (1938) In Jung, Collected Works of C. G. Jung, Vol.9, 1ère partie, 2nd ed., Princeton University Press, 1968, 451 p. (p. 92-94), (§172-175), ), & Jung, LES RACINES DE LA CONSCIENCE, Buchet Chastel, Paris 1971, (p.110-113)
16. Isis l'Eternelle: Biographie d'un mythe féminin, Florence Quentin
17. ἄνθρωποτόκος-Translittéré Anthropotokos
18. Los inicios del Éfeso (431) y la datación de la carta de Cirilo Alenjandrino a Acacio Berense. Páginas 152, 153
19. Θεοτόκος- translittéré Theotokos
20. La légende de Fatima, fille de Mohamed, volume 2, num.1, pp. 63-71, Charles Virolleaud
21. Ibid.
22. Ibid.
23. La Réorientation, pag. 7, Seymour Hersh, New Yorker, 2007
24. Fatima est Fatima, l’idéal universel féminin, pag. 205, Ali Shariati / traduit de l’arabe par l’équipe de la maison d’éditions Albouraq
25. La légende de Fatima, fille de Mohamed, Charles Virolleaud volume 88, núm. 1, pp. 160-161
26. OJBS : Online journal of Baha’í Studies Volume1(2007), 137-170 : ISSN 1177-8547 / URL: http:/www.ojbs.org / The authority of the feminine and Fatima’s place in an early work by the Bab1, pp. 161-162. Dr. Told Lawson / University of Toronto, Institute of Islamic Studies.
27. Article- Fête des Mères, histoire, origine, évolution de sa symbolique, dates de célébration et idées de cadeaux
28. Ibid.
29. Ibid.
30. Ibid.
31. El-Shadday- Dieu tout-puissant. Dictionnaire de la Bíble Hebraïque Marchantd Ennery
32. La Violence des femmes: Le dernier tabou /Marie-Claire Roy / Flash, n° 37, sous le titre : Mères dévoyées ‒Maltraitance ? Que fait maman ? Le dessin de SLB est également extrait de ce numéro.
33. Le nom du Dieu d’Israël translittéré à partir du Tétragramme hébraïque vers l’alphabet latin.
34. Isaïe 49 :15, Bible de Jérusalem
35. Ancien Testament grec_250-280 A.C.
36. HA. 872; G. 1327 ff
37. The book of Isaíah (John Oswald) Selon Gesenius, hebrew grammars § 160, la conjonction hébraïque gam en Isaïe 49 ;15 est virtuellement identique au conditionnel gam ki.
38. yKi( ~G, exprime explicitement l’idée de “même si”. Grammaire de l’hébreu biblique, Père Paul Joüon, p. 525, §171
39. Paul Joüon, Grammaire de l’hébreu biblique, § 171 a
40. Neves, p. 865, 2000.
41. Imparfait hébraïque. Action non realisée/ Vu qu’il y a uniquement deux temps hébraïques il est nécessaire de considérer le mode, l’aspect et le contexte afin d’avoir, sur des textes bibliques, une compréhension adéquate.
42. – PUC_Rio- Certificação Digital N° 1012087/CA, capítulo 2, pag. 29 Neves 2000
43. Jean 4:24, Bíble de Jérusalem
44. υπόστασις –translittéré Hipóstase- substance, réalité – // III en parl. de l’intelligence, de la penseé, etc. Aristt. Mund. 4,2, etc., ou à φαντασία , Artém. 3,14 ; ou fond d’une chose, p. opp. à la forme, Luc. Paras.27 ;Sext. M. 9,338 ;NT. Hbr.4,3. Dictionnaire Grec-Français Le Grang Bailly- Anatole Bailly.
45. I Jean 4:8, Bíble Louis Segond
46. Ecclésiaste 7:29, Bible Louis Segond
47. ἀγάπη-translittéré agápe- Affection, Spt. Eccl. 9,1; particul. amour fraternel, Phil. 1,283; NT. Luc. 11,42; II Cor. 5,14. Dictionnaire Grec-Français Le Grang Bailly- Anatole Bailly
48. Le Tétragramme - יהוה- translittéré en alphabet latin= YHWH
49. I Corinthiens 13:3, Bíble Nouvelle Edition Genève
50. ὁ Θεός –Translittéré en français = Dieu
51. ὁ λóγος –Transllitéré en français = la parole, le verbe, etc.
52. Jean 1:1, Bíble Louis Segond
53. Actes 10:34, Bíble Louis Segond
54. Romains 3:10, Bíble Louis Segond
55. άνθρωπος –translittéré anthropos- 1 opp. aux dieux, IL. 3,442 // 2 opp. à ανήρ // 3 opp. à γυνή, IL 9,134; // 4 en gén. homme, être humain. Dictionnaire Grec-Français Le Grang Bailly- Anatole Bailly.
56. qd,c, - translittéré tsedek- innocence, justice, équité, vérité, bonté, faveur, grâce. Dictionnaire de la Bíble Hebraïque Marchantd Ennery. Racine triconsonantique, caractéristique des langues sémites, .צדק
57. iustitia- justice. a.s. Cic., La Justice, l’équité, la bonté. s. Novitius seu dictionarium latino-gallicum
58. æquitas-, atis, s. Equité, justice, intégrité, droiture, égalité, juste proportion. ― animi. Cic. Impartialité
59. Dictionnaire Latino-Galicum /François Joseph Michel Noël (Membre de la Légion d’Honneur. Inspecteur général d’études
60.“ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne sont pas soumis à la justice de Dieu;” Romains 10; 3, Biblia Louis Segond
61. מָשִׁיחַ – translittéré Mashia’h = Messie, l’Oint
62. Péché- peccatum- i, n. (pecco), faute, action coupable, crime; Virg. En. 10, 32/ faute, erreur. Dictionnaire latin-français, Félix Gaffiot, 1934
63. II corinthiens 5:21, Bíble Louis Segond
64. Le Tétragramme consonantique - יהוה-translittéré en alphabet latin =YHWH, nom du Dieu de Israël, vocalisé Yahweh, Yehovah, etc.
65. מִיכָאֵל -translittéré Mikhael
66. I Corinthiens 1:23-, Bíble David Martin
67. Isaïe 53:5, Bíble Darby, version française
68. Mathieu 5:46;47, Bíble Louis Segond